Vient d'arriver et déjà perdu { Clark R. [Topic X]

Arrivée… enfin… il en était temps. Je sortais du taxi et prit un des sacs. Alors qu’un jeune homme sortait de l’hôtel et prit mes bagages pour les faire rentrer, j’allais à la réception. Je ne savais parlé un seul mot d’allemand… Ca promettait ! Heureusement que mon anglais n’était pas si mauvais. Je m’arrêtais à la réception, je prit pas la peine d’enlever mes lunettes.

-Bonjour, j’aimerais bien avoir une chambre pour un séjour indéterminé. Je n’ai pas eu le temps de réserver. J’espère que vous avez quand même quelque chose ? Si possible une suite ? Oui bien sure, je vais attendre.

Je souris vers la réceptionniste, avant de tourner mon regard sur la pièce. J’observais les caméras de surveillance. Je continuais à examiner le lieu avant d’être interpeller par la réceptionniste. Il y avait donc encore pas mal de place, je pouvais même choisir. Je souris et lui dit que je prendrais tout simplement la plus chère. Ainsi j’effacerais toutes les doutes qu’on pourrait bien avoir sur moi. Je serais de la bonne clientèle et ils n’y feraient que du feu. Je ne pense pas être en danger ici. Qui pourrait croire qu’Okéan, tueuse à gages se retrouverait dans un hôtel perdu en Allemagne ? Elle me donnait les clés d’une chambre et appelait le jeune homme pour monter mes valises. Je la remercie puis suivait le jeune homme jusqu’à ma chambre. D’un ton glacial je lui dit de faire attention à mes valises. Il y avait des choses très précieux dans ses sacs ! Arrivé dans ma chambre, je donnais un pour boire au jeune homme, avant de fermer la porte derrière lui et d’élever finalement mes lunettes de soleil. J’examinais la pièce, à la recherche ou je pouvais cacher mes armes. Après avoir caché pas mal de mes choses ‘interdits’ dans ma suite, je prit une bonne douche. Qu’est-ce que ca pouvait faire du bien ! M’enveloppant dans une serviette, j’ouvrais un de mes sacs. Je déposais mon Beretta 92 sur le lit avant de sortir une robe rouge. Je m’habillais, prit mon sac à main et y mit mon Beretta. Je prit un peu d’argent avant de mettre le reste de l’argent dans un des autres sacs qui je rangeais au dessous de la garde robe. J’avais jeté mon téléphone quelque part sur la route entre la Suisse et l’Autriche. Je ne voulais pas qu’on réussit à me tracer à cause de ce gsm. J’allais bien m’en acheter un nouveau en ville. Je finis par refermer la porte de ma chambre, décidé de visiter un peu cette hôtel dans le quelle je m’étais trouvé. Marchant dans les couloirs, je n’avais aucune idée ou je mettais les pieds. Et j’ignorais également que je me trouvais dans la partie interdit pour les visiteurs, que c’était ici que les propriétaires ainsi que les autres membres du personnel vivait. Etrangement la lumière ne semblait pas trop bien marcher dans cette partie du château… Ou alors il y avait une coupure de courant. Géniale ! Juste ce qui fallait ! Trébucher dans le noir dans un endroit que je ne connais pas ! Essayant de trouver un moyen de sortir et de retourner sur le couloir ou trouvait ma chambre. Mais tout se ressemblait et fallait avouer que j’étais complètement perdu !

Je venais d'arriver à l'hôtel depuis peu et j'avais d'abord visiter les lieux de nombreuses fois pour pouvoir me situer n'importe où. J'étais quand même un agent de la sécurité du Hill House et je devais être qualifier pour faire mon emploi même si cela ne faisait que peu que j'y étais et qu'il n'y avait pas tant de touristes et de personnes logeant ici. Je parcourais chacune des pièces du manoir pour en savoir plus sur les lieux. Même si il y avait des travailleurs, si quelqu'un me demandait quelque part, je devais savoir où aller. La compétence était un de mes premiers soucis.

Enfin, je me tenais dans ma chambre entrain de relaxer et de lire les instructions d'une nouvelle technique d'auto-défense contre un agresseur qui aurait un long bâton. Un peu de karaté à vrai dire ou d'arts martiaux. Soudain, les lumières s'éteignirent et je me retrouva plongé dans le noir. Par chance que je tenais ma lampe de poche avec moi. Je me leva et je me dirigeais pour voir si je ne pouvais pas aider d'autres individus qui se retrouveraient perdu dans l'obscurité profonde de la section réservée pour les propriétaires et les membres du personnel. Par chance, il n'y avait pas de gens à ce moment de la journée, sauf une demoiselle très séduisante, voir alléchante et qui portait une robe rouge appétissante.

Je l'illumina un peu avant de lui tendre ma main en me penchant.

- Désolé mademoiselle, il y a une panne de courant. Je suis agent de sécurité et je vais vous aider à vous retrouver. Ne me lâchez pas.

J'ai pu remarqué que cette demoiselle était vraiment merveilleuse physiquement et je l'emmena alors vers une direction. Elle me tenait par le bras et en avançant un peu, je décida de me présenter.

- Je suis l'agent Rivers, à votre service.

Soudain, je me rendis compte que je n'étais pas dans la bonne direction, car j'avais reconnu ma chambre à travers cette obscurité. Je regarda la demoiselle et je souris pour faire comme si de rien n'était. Je venais peut-être de faire une grande erreur, comment la réparer ?

- Attendez-ici, le courant devrait revenir d'ici peu. J'en suis sur.

Et je l'invita à s'asseoir sur mon lit. Évidemment, je pris mon cellulaire et j'essayai de contacter mon chef de sécurité. Aucune réponse. Que se passait-il ?

J’avais quand même de la chance… me retrouver dans un château soi-disant hanté avec une panne d’électricité. Et je ne savais même pas si je devais continuer à droite ou à gauche. Lorsque soudainement une ombre de lumière me passait sur le visage et m’éblouissait quelques seconde… Puis une voix d’homme qui s’excusait parce qu’il y avait une panne de courant. Ah oui… Ca j’avais remarqué ! Alors qu’il disait qu’il allait m’aider à trouver mon chemin, je finis donc par le suivre. Agent de sécurité ? Ainsi il y avait des agents de sécurité… Bon j’aurais du m’y attendre, après tout c’était un hôtel qui n’était pas gratuit et ou les prix étaient assez élevés. Puis il se présentait. Agent Rivers… Je souris et me présentait.

-Yulia. Enchanté.

Je m’étais contenté de mon prénom. J’aurais bien pu dire mon nom de famille, mais je m’étais enregistré sous le nom de famille d’une cousine lointaine afin de ne pas me faire retrouver par la police russe. Bien que je ne pense pas qu’elle allait me chercher ici, je préférais me la jouer calme. Lorsqu’on arrivait devant une chambre, qui apparemment était celle du jeune homme j’arquais un sourcil. Qu’est-ce qu’on faisait ici ? Néanmoins je me contenta de rien dire et allait m’asseoir sur le lit. Qu’est-ce que j’avais donc à craindre ? Après tout j’avais mon arme et je pouvais très bien me défendre. Puis j’avais rencontré des types beaucoup plus dangereux qu’un agent de sécurité, alors qu’est-ce que j’avais à craindre. Je regardais autour de moi. La chambre était assez sobre. Puis mon regard allait à nouveau vers le jeune homme. Il semblait qu’il n’arrivait pas à joindre la personne qu’il voulait.

-Un problème, Mr. Rivers?

J’aimais bien prendre mon temps de prononcer les mots. Cela était plus amusant et d’un autre côté j’avais remarqué que cela faisait capter plus d’attention des gens que lorsqu’on parle sur un rythme plus rapide.

-Ce sont les fantômes qui nous jouent des tours ?

Je ne croyais pas dans toutes ces bêtises de fantômes. C’était l’imagination des gens mélangé à des événements qu’ils essayent d’utiliser pour convaincre les autres de leurs histoires ridicules. Les morts ne reviennent pas. Du moins c’était sans avis. Ainsi elle avait prononcé sa phrase avec un léger ton d’ironie et d’amusement dans sa voix. Fallait dire que ce manque de lumière n’était pas si désagréable que ca finalement….

Elle me suivit avec calme, surprenant pour une demoiselle dans une robe. Habituellement, elles sont toujours plus excités et se demande beaucoup trop de question. Elle se prénommait Yulia. Très jolie nom. Elle me fit confiance et me suivit dans ma marche vers la sortie, mais malheureusement, ce fut ma chambre qui apparut devant nous.

- Un instant je vous pris.

Dis-je en essayant de téléphoner mon boss. Étrangement, il ne répondait pas et elle me demanda si il y avait un problème. Je me retourna vers elle et je lui fis un regard souriant avec de la confiance. Elle parla d'ailleurs d'une manière lente, voir sensuelle. J'appréciais entendre sa voix qui était vraiment coquine et pourtant, je suis certain que ce n'était pas son but premier.

- Il n'y a pas de problème. Je voulais simplement m'informer pour la panne.

Elle me demanda par surprise si c'était des fantômes qui nous jouaient des tours. Je me retourna davantage vers elle et j'alla m'asseoir près d'elle. Souriant, je la regarda dans les yeux et je mis ma lampe de poche vers le haut pour que la lumière traverse mon visage.

- Auriez-vous peur, mademoiselle Yulia? Parce que personnellement, l'obscurité est attirante.

En effet, l'obscurité était attirante par le fait que tout devenait mystérieux et si sombre, si secret. Peut-être était-ce vraiment des fantômes qui avaient causé cette panne de courant, mais peut-être avaient-ils fais express pour que je rencontre cette demoiselle à la robe rouge et perdue dans cet hôtel de luxe. J'allais quand même essayer de la mettre de mon côté, vue qu'elle m'attirait physiquement. Apprendre à la connaître devenait un objectif assez réaliste et très palpitant. Yulia qui ? Je n'en savais rien, mais je savais que son corps me faisait de l'effet en premier lieu!

Alors qu’il essayait de téléphoner, je me contentais d’observer la pièce. Je venais à peine d’arriver et me voila déjà dans la chambre à coucher d’un agent de sécurité. Je souris à mes propres réflexions intérieures avant de retourner mon regard vers le jeune homme. Je me demandais qu’elle âge il devait avoir. Il devait avoir dans les vingtaine, plus au moins comme moi. Finalement il semblait qu’il n’arrivait pas à joindre celui qu’il souhaitait ou alors son téléphone ne marchait pas. Suite à sa réponse, je répondit aussi tôt.

-Je vois. Et avez-vous eu des renseignements ? Car je ne puisse quand même pas rester ici et vous imposer ma compagnie.

Lorsqu’il venait s’asseoir près de moi, je ne bougeais pas. Beaucoup de femmes auraient été mal à l’aise de se retrouver dans la chambre à coucher d’un inconnu alors qu’il n’y a plus de lumière et qu’il y a plein de rumeurs malsains qui circulent sur cette hôtel. Mais pas moi. Je le fixais tout simplement et l’écoutais. Peur ? Moi ? Je viens des quartiers les plus mal fréquentés de la Russie… J’avais apprit à ne pas avoir peur. Je lui souris. Sa remarque m’amusait, car j’étais loin d’être une de ces filles qui commencent à crier pour le moindre petit bruit suspect.

-Il y a très peu de choses qui m’effrayent, Mr. Rivers.

Oui, c’est vrai que cette obscurité avec quelque chose de plaisant. Je n’irais pas à dire que c’était romantique, car cela restait néanmoins une panne de courant avec une lampe torche comme unique compagnie. Mais cela avait néanmoins quelque chose d’attirant, de sombre. Tout ce que j’aimais en quelque sorte. Je regardais notre agent de sécurité, me demandant quelle était son prénom. J’essayais de devenir, mais deviner un nom sans indice était comme chercher une épingle dans un tas de foin. Presque impossible. Mon regard se posait un court instant sur ses mains. Pas d’alliance. Je plongeais mon regard dans le sien et lui demandait sur un ton tout à fait neutre une question très banale.

-Cela arrive souvent ? Ces pannes d’électricité ?

J’avais déposé mon sac à main à côté de moi, près de mes pieds au sol. Je me rendais compte que non seulement je me trouvais dans la chambre d’un parfait inconnu, je n’avais également aucune idée ou je pouvais bien me trouver dans cette hôtel. Mais est-ce que c’était important ? Ca l’aurait été si j’étais en mission, mais je ne l’étais pas. J’étais à vrai dire un peu en vacances.

Elle me demanda pour me surprendre si j'avais des renseignements et elle ajouta qu'elle ne voulait en aucun cas m'imposer sa compagnie. Je me retourna pour croiser son regard et je souris. Évidemment, je voulais qu'elle reste. J'avais le goût de d'autre chose, mais j'étais en période de travail et je devais me contenir. Je la regarda de manière professionnel, mais avec des yeux un peu, perdue.

- Je n'en ai pas malheureusement, mais je vous en pris, restez. Vous êtes la bienvenue.

Elle déclara aussi qu'il y avait bien peu de choses qui lui faisait peur. Je souris à cette idée, car en effet, elle avait un air très confiant et sans crainte. Était-ce une simple impression ? Elle semblait vouloir me dire le contraire. Je me retourna rapidement vers son regard quand je remarqua qu'elle regardait ma main. Pourquoi me regardait-elle la main ? Puis, ses yeux vinrent se plonger dans les miens et elle sourit en me demandant si cela arrive souvent, ces pannes-là. Je décida de lui répondre franchement.

- Je suis nouveau. Je ne peux pas vous répondre mademoiselle, mais j'aime bien l'idée que cela arrive souvent si on peut se voir souvent grâce à cela.

Oups! Je venais de m'égarer dans mon travail. C'était la tentation qui venait de remporter une manche, mais je ferma les yeux après l'avoir dis et je souris légèrement avant d'ouvrir mes yeux pour m'excuser.

- Désolé, c'est partie tout seul.

Et je la regarda dans les yeux, inquiet de sa réaction qui pourrait me faire renvoyer de l'hôtel et de la ville. Que venais-je de faire ? Le coN! Et pourtant, c'était réellement ce que je pensais. Je fus honnête, mais je ne m'attendais pas à le dire si vite et de cette manière plutôt, indiscrète!

Je souris lorsqu’il lui disait que j’étais la bienvenue. D’une certaine manière je m’étais attendu à une telle réaction. Ma question suivante était si des pannes de courants comme celle-ci arrivaient souvent. Le jeune agent répondit en toute sincérité. Ainsi il était donc nouveau. Mais la suite de sa phrase, me surprenait. Mais m’arrachait également un sourire. Puis il s’excusait, chose qui me fait encore plus sourire.

-Mais ne vous excusez pas. Souhaitez avoir un peu de compagnie dans cette chambre et dans ce château est plus que normal.

Bien que je doive avouer que c’était loin d’être professionnelle de sa part, cela me charmait d’une certaine manière. L’idée de pousser quelqu’un à travers ses limites et les limites de son métier m’amusait et m’excitait d’une certaine manière. L’interdit était toujours plus excitant. Pour moi c’était le fait que je trainais avec quelqu’un que je ne devais pas trop trainer. Un agent de sécurité…d’une certaine façon un ennemi pour moi. Et pour lui, j’étais une simple cliente. Je m’installais plus confortablement sur son lit et le regardait. Faut me dire que j’étais loin d’être mal à l’aise. Puis fallait dire qu’il était mais il était plutôt séduisant.

-Avant d’arriver ici, vous avez fait quoi dans votre vie, Mr. Rivers ?

Je voulais un peu savoir plus de lui. Il se disait nouveau ici, alors je me demandais également d’où il venait et ce qu’il avait fait avant de venir ici. Puis pourquoi est-ce qu’il était venu ici ? Son nom me sonnait américain dans les oreilles. Il n’était donc pas d’Allemagne. Je l’observais, la lumière était toujours pas revenu, mais cela ne me dérangeait pas. J’aimais bien l’obscurité, cela faisait un peu partie de mon métier, qui lui devait se dérouler dans l’ombre. Je n’aimais pas parler de moi ainsi je préférais que c’est lui qui me parle de lui.

-Vous venez d’où ? Votre nom ne me semble pas être très allemand….

Après m'avoir exprimé trop librement par rapport à la présence de la demoiselle, je me sentais mal à l'aise même si elle disait qu'il n'y avait rien là, que c'était très normal de ressentir cela ; la joie d'être en bonne compagnie. Enfin, je resta plutôt discret par la suite, me posant mille et une questions à propos d'elle. Ce que je savais, c'était qu'elle était vraiment séduisante vue le corps qu'elle avait, qu'elle devait avoir de l'argent ou une certaine richesse par la robe rouge qu'elle portait et qu'elle était nouvelle dans l'hôtel vue qu'elle c'était égarée durant la panne de courant. Je la regarda quand soudain, elle s'installa plus confortablement sur mon lit en me regardant. Si ce n'était pas de ma rationalité, j'aurais eu envie de lui sauter dessus comme un animal, mais je pensais à mon emploi, au respect de la demoiselle et à l'idée que je pourrais me faire rejeter aussi.

Elle me surprit en me demandant d'où je venais et qu'est-ce que j'avais fais dans le passé. Évidemment, mon nom ne semblait pas allemand, mais plutôt américain. Elle avait partiellement raison. Je décida alors de lui répondre franchement.

- Effectivement. Je viens du Québec, une province du Canada(malheureusement). Avant de venir ici, j'ai étudié pour devenir policier. J'avais l'intention de devenir un super héros et de faire régner la justice, l'égalité, la paix... J'aimais les défis ! Même ceux qui semblent...illégales.

Je fis un petit sourire de moquerie pour démontrer que chaque individu avec une petite part de rébellion dans le sang. En effet, j'avais fais de nombreuses manifestations à mon jeune âge et j'avais même eu des altercations avec la police. Étrangement, je portais leur uniforme aujourd'hui.

- Enfin, il y avait un poste libre ici et personne ne voulait le prendre. Agent de sécurité au Hill House semblait faire peur à bien du monde et j'ai décidé de risquer, de relever le défi. Et me voilà et je suis bien content d'y être. Et vous mademoiselle... ?

Je me demandais bien qui elle était aussi. Elle semblait si mystérieuse dans cette jolie robe et avec ce regard un brin provocateur. Peut-être était-elle millionnaire ? Peut-être était-elle encore mieux, célibataire ? En fait, je n'étais pas en amour avec elle réellement, mais je ressentais une attirance physique forte.

Ainsi il était donc québécois? Voila un lieu ou je n’avais pas encore mit les pieds. J’avais vu une partie de la France, de la Suisse, l’Autriche, la Russie et même quelques parties de la Chine. Mais à part ca, c’était tout. Lorsqu’il me parlait de la police, je perdis un petit sourire, mais mon sourire s’élargit très vite lorsqu’il parlait de devenir un super héros. Est-ce que cela existait encore ? Des gens qui espéraient pouvoir sauver le monde de l’escroquerie, de l’hypocrisie et de la décadence dans le quelle on vivait ? C’était des idéaux biens stupides et trop surréaliste. Personnellement je n’aimais pas les policiers, ni tout ce qui touchait au gouvernement et à la justice. Il n’y avait pas de la justice. On avait tué mon frère en pleine Russie et croyez vous qu’on s’est excusé et qu’on a enlevé l’arme au policier qui avait tiré dessus ? Non bien sure que non ! Mais ma haine était plus profonde que la mort de mon frère. Je l’observais un long moment. Comment est-ce que c’était possible qu’on puisse avoir envie de joindre les forces de l’ordre ? Je ne disais rien et lui il continuait à expliquer ce qu’il faisait ici. Puis il me demandait pour ce qui était de moi ? Ah qu’est-ce que je pouvais bien lui raconter ? Pourquoi pas une partie de la vérité ? Une vérité très masqué certes mais au moins cela m’empêcherais d’inventer du n’importe quoi.

-Et bien je suis née en Russie et j’y ai passé la plupart de ma vie. Je ne me suis jamais vraiment intéressé à quelque chose en particulier. Je suis plutôt multiple comme fille… Venant d’une famille nombreuse, j’ai trainé pour la plupart de mon temps avec mon frère qui adore bricoler sur des voitures. Des coups la mécanique m’a intéressé. D’une de mes sœurs j’ai apprit à aimer les chaussures, le maquillage et tout ce qui va avec. Et ainsi de suite.

Et oui, je n’avais jamais mise les pieds à l’université, mais cela ne voulait pas dire que j’étais bête. Juste que je n’avais pas eu beaucoup d’argent à l’époque. Assez marrant si on voyait que je nageais à présent dans l’argent. Bon j’étais recherché dans mon pays natal, mais ce n’était qu’un léger petit détaille.

-Et pour ce qui est de mon séjour ici, disons que je profite un peu des vacances mérités tout en attendant d’avoir des nouvelles d’une personne.

J’attendais d’avoir des nouvelles de mon père, je voulais savoir si ils avaient réussit à le coffrer ou si il avait été aussi intelligent que moi et réussit à leur échapper. Je l’espérais du fond de mon cœur, mais difficile de savoir ou il pouvait bien se trouver. Je n’avais pas dit quel métier je faisais. Tout simplement parce que je ne savais pas trop quoi lui dire. Héritière ? Ou est-ce que je devais inventer un métier ? Je me voyais mal dire que j’étais tueuse à gage et que je travaillais pour un groupe de terroristes. Surtout pas à un policier qui souhaitait plus que tout devenir un héros ! Néanmoins j’avais capté quelque chose dans son caractère qui me plaisait. Il aimait les défis. Je m’étais relevée au moment ou il avait commencé à parler de la police. C’était plus fort que moi, mais je me sentais toujours en danger lorsqu’on parlait de police. C’était quelque chose inconsciemment que je faisais. Je tournais mon regard vers lui.

-Vous aimez les défis ? Alors dites-moi… Vous accepter chaque défis qui s’offre à vous… Monsieur Rivers ?

Je le fixais et m’approchais doucement de lui, tout en gardant néanmoins une certaine espace entre nous deux. J’adorais tester les gens, les pousser au-delà de leur limites, sortir ce petit côté rebelle, méchant. Et oui, j’étais loin d’être une fille gentille…

Quand je parlais de la police, je pouvais voir dans son regard une certaine hésitation. Avait-elle quelque chose contre les agents de la sécurité et de l'autorité ? Peut-être. Ce n'est pas tout le monde qui respectait les policiers ; ils les traitaient de poulet, de mangeur de beignes. C'était vraiment quelque chose qui m'agassait, mais quand je lui parla que je voulais être un super-héros, un sourire reprit place sur son beau visage et elle semblait plus heureuse que tout à l'heure. Par la suite, elle répondit gentiment à ma question sur son histoire, sur sa vie antérieur et présente.

Elle était russe. Très intéressant. Elle me raconta un peu de son histoire, sans rien expliquer des évènements palpitants, seulement le général. Elle cherchait un peu à s'éloigner des détails à mon avis, mais je pouvais voir que son frère était une personne importante pour elle. C'était évident de la manière dont elle parlait de sa famille, spécialement de lui. Puis, elle disait qu'elle étant en vacances mérités en attendant les nouvelle d'une personne. Je souris et je ne demanda pas autre question. J'aurais bien eu envie de lui demander qui était cette personne. Son amoureux ? Son frère ? Un ami ? Bref, je resta calme et je respecta sa vie privée.

Puis, quand je parla de la police encore, elle se leva par surprise. Elle avait réellement un problème avec les hommes de la loi et je ne comprenais pas pourquoi, mais je ne voulais pas me poser trop de questions. J'admira ses belles fesses moulées dans sa robe rouge pendant qu'elle s'éloignait de moi, dos à moi. Soudain, elle se retourna en me demanda si j'acceptais tous les défis qui s'offrait à moi d'une manière plutôt provocante.

Je souris, laissant même un léger rire sortir de ma bouche et je la regarda pendant qu'elle s'avançait tranquillement vers moi. Il y avait une certaine espace entre nous deux et je décida de risquer.

- Tous les défis mademoiselle.

Qu'allait-elle me demander comme défi ?

Mon sens de la famille n’avait pourtant pas été le même. Mes sœurs avaient quitté très tôt le loyer famille en se mariant. Et lorsque ma mère est morte, j’avais perdu le contact avec toute le monde à part avec un de mes quatre frères. Celui que j’admirais depuis toute petite et celui qui m’avait toujours prit sous son aile. Mais c’était également celui qu’on avait tué. Alors vous comprendriez très vite d’où vient ma haine envers la police et tout ce qui touchait à la police. Quand au frère que j’attendais, c’était surtout celui là à qui j’avais gagné autant d’argent, celui qui s’intéressait que pour sa petite sœur, lorsqu’il avait remarqué une certaine froideur et une discrétion dans mes actes. Mais au fil du temps on avait renouvelé notre lien frère-sœur. Et j’en étais contente. Cela faisait au moins quelqu’un sur qui je pouvais compter. Enfin s’il était toujours en liberté. Je m’étais rapproché vers le jeune homme et alors que je m’étais arrêté laissant néanmoins une certaine espace entre nous, il avait risqué de briser cette petite espace. Je le fixais, et le défiait du regard. Lorsqu’il me répondit, je lui souris doucement.

- Tout les défis ? Importe les conséquences qu’elles peuvent entrainer ?

Je m’étais encore approché plus près de lui, sentant sa respiration qui me paraissait plus vite que normale, mes yeux plongés dans les siens, je le regardais. J’avais plein d’idées en tête. Les unes encore plus folles que les autres. Mais cette idée d’enfreindre les règles avec un agent de police me plaisait. Dire que j’étais recherché par eux et que je me retrouvais si près d’un de leurs agents. Oui, cette idée m’amusait. C’était ridiculiser tout les agents dans ma petite tête. Tout en prenant chaque plaisir de drague qui allait avec. Des sentiments ? Comment est-ce qu’on puisse en avoir si on se connaît à peine. Le coup foudre ? C’était des bêtises, on pouvait se sentir attirer vers quelqu’un, mais c’était que physiquement. Bien sure des sentiments pouvaient venir plus tard, mais ils n’étaient pas là. Du moins pas pour l’instant. Je lui rendais un dernier sourire avant de faire quelque pas en arrière et de me retourner, faisant quelques pas dans la chambre. J’aimais m’amuser et augmenter l’envie et le danger. C’était dans des moments ainsi qu’on se sentait vivre.

Elle me défiait énormément par son regard qui se fixait au mien. Même si il y avait un espace qui nous séparait, je me sentais bel et bien tout près d'elle, quasi collé avec. Elle me demanda aussitôt si je pouvais relever tous les défis, peut importe les conséquences de mes actes. Je souris quand elle me demanda cela, je me demandais bien ce qu'elle avait en tête après tout. Elle se mit alors à s'approcher de moi. Étrangement ou plutôt, naturellement, je me sentais encore plus excité et mon coeur battait à tout rompre sur son chemin. J'avais envie d'elle et elle se colla presque sur moi. Ses yeux plongés dans les miens, j'aurais eu envie de relever ce défi immédiatement.

- Je relève ton défi...

Dis-je en ne la lâchant pas des yeux. Elle s'éloigna avec un sourire au coin et je me demandais pourquoi elle avait reculé. Pourquoi n'avait-elle pas proposé son défi et pourquoi je n'avais rien fait de plus concret outre que la regarder sans arrêt dans les yeux. Même si relever son défi semblait dangereux, voir risquer pour mon avenir, je voulais le relever à tout prix pour l'impressionner et m'impressionner moi-même. C'était une question d'humilité aussi.

J'attendis légèrement avant de la regarder dans les yeux et prendre un certain plaisir à jouer avec elle. Elle était mystérieuse et comme agent de police, cela m'intéressait toujours plus que ce qui était écrit dans le ciel.

- Dites et je le relèverai.

J'étais prêt à tout éventualité, même si cela pouvait compromettre ma carrière de policier, pouvait compromettre mon futur à long terme!

Je souris lorsqu’il me répétait pour la deuxième fois qu’il relèverait mon défi. La seule chose que j’avais à faire était de le nommer. Je le regardais un sourire au coin. Un tempérament de feu et une forte envie de se prouver voila ce que ce jeune agent avait. Mon frère m’aurait surement dit que c’était avec un tempérament ainsi qu’on coule si facilement, et je lui aurais répondu que parfois il fallait avoir un caractère tel que celui-là pour arriver à quelque chose dans la vie. Néanmoins accepter n’importe quel défi était une chose dangereuse. Moi-même j’aimais relever des défis, mais il y avait quand même parfois des défis que je refusais, car je ne voulais pas risquer de me retrouver derrière les barreaux. Si le risque était trop grand, je ne la prenais pas. Uniquement en cas ou je n’avais pas d’autre choix.

-Dans chaque hôtel, il y a des endroits qui ne sont pas surveillés, certains coins restent dans l’ombre.. Et je ne parle pas des chambres… Il n’y a rien d’amusent dans les chambres…. C’est beaucoup plus amusant sur des lieux publics ou semi-publiques….

Les lumières s’allumeraient tout à coup. Le courant semblait refonctionner à nouveau. Je lui souris. Je n’avais pas besoin d’être plus claire. Parfois il ne fallait pas dire grand mot pour faire toute une phrase. Alors que je m’approchais de mon sac, que je le pris en main et que je sortais les clés de ma chambre, je m’avançais à nouveau vers lui. Je laissais balader mes clés de ma suite devant ses yeux, afin qu’il puisse bien voir dans quelle chambre je logeais, tout en y ajoutant.

-Je n’ai jamais eu l’occasion d’aller dans une salle de surveillance et de s’amuser à deux…Alors si un jour vous avez envie d’un peu de compagnie en observant les gens de derrière l’écran, vous pouvez toujours venir me chercher…

Je lui souris et marchait doucement vers la porte. La lumière était revenue, j’avais plus de raison de me retrouver ici, au moins qu’il trouvait une raison pour me faire rester. J’avais remit mes clés dans mon sac à main et avait posé ma main sur la poignet de la porte.

Elle avait un sourire charmeur et elle avait le contrôle de la situation. J'étais devenu un vrai esclave physique envers cette demoiselle. Elle me surprit quand elle affirma vouloir voir des endroits plus sombres, pas surveillés et que c'était beaucoup plus amusant que dans une chambre. Les lieux publics ou semi-publiques l'attiraient et à vrai dire, elle m'attirait autant. Je ne réalisais pas à quel point j'étais endoctriné et manipulé par cette femme, mais en même temps, je voulais que cela soit vrai.

Avant que je ne puisse y répondre, la panne de courant s'arrêta et la lumière réapparu autour de nous. Soulagement, même si cela venait de détruire un peu l'ambiance rebelle qu'il y avait dans la chambre. Elle prit son sac à main près de moi et je me demandais ce qu'elle avait en tête. Elle me montra ensuite ses clés de chambres et je pu voir quel numéro elle demeurait. C'était tout près d'ici... En me les faisant balader devant les yeux, elle ajouta qu'elle n'avait jamais eu l'occasion d'aller dans une salle de surveillance et de s'amuser à deux. Si un jour j'avais envie d'un peu de compagnie, je pourrais toujours venir la chercher qu'elle me disait. Je souris évidemment, mais je fus surpris en la voyant se diriger vers la porte. Me quittait-elle pour de vrai ainsi ? Lorsqu'elle déposa sa main sur la poignée de la porte, je mis ma main à la porte pour l'empêcher qu'elle l'ouvre.

- Et si nous avions un avant-goût ici ? Où êtes-vous pressé de vous rendre dans une salle de surveillance, car ce soir... J'y serai.

Je la regarda dans les yeux et sourit. Les secrets, les illusions étaient tombés et nous savions que nous voulions avoir un peu de plaisir ensemble. Restais à déterminer le lieu et l'heure... Maintenant ? Ou ce soir ? Ou une autre fois ? Dans sa chambre ? Ma chambre ? Un endroit public ou semi-public?

La main de Rivers s’était posé sur la porte, m’empêchant de l’ouvrir. Je tournais mon regard vers lui, le questionner du regard, lorsqu’il se mit à parler. Lorsqu’il parlait d’un avant-gout, je ne pus m’empêcher de sourire et je déposais délicatement ma main sur la main qu’il avait posée contre la porte. C’était la première fois que ma peau entrait en contact avec la sienne et j’espérais que cela ne serait pas la dernière fois.

-Je n’aime pas les avants gouts… Comme j’ai dit j’aime bien le danger mais je sais patienter…

Je le fixais longuement avant d’y ajouter, car l’idée de savoir ou se trouvait cette salle de surveillance me plaisait bien. J’aimais connaître les lieux et m’y rendre avec un agent me facilitait énormément la tache. Je ne devais pas me promener partout et jouer la fille idiote qui cherche les toilettes. L’agent de police était de plus en plus intéressant. Assez utile ce monsieur Rivers. Peut-être que j’allais le garder un peu plus longtemps que d’habitude. Enfin… on verra, je ne connaissais pas le caractère de ce jeune homme. Peut-être qu’il ne m’attirait que physiquement. Peut-être pas.. Mais quelle importance ?

-Mais vous pensez être capable de m’amener dans la salle de surveillance, sans que quelqu’un soit au courant ? Car je ne veux pas compromettre votre carrière. Je ne veux pas vous attirer des problèmes….

J’avais envie de sentir quel gout ses lèvres avaient. Puis ce jeu m’amusait de plus en plus. Je détestais pourtant les policiers, mais ce jeune homme m’attirait énormément. Et même si il m’était vraiment utile, j’avais vraiment envie de sentir son corps, d’avoir ce petit plaisir de chair. C’est pour cela que je m’approchais doucement de lui. J’avais peut-être dit que je ne voulais pas d’avant gout, mais cela n’empêchait pas que j’enfreignais parfois certains de mes propres règles. Je déposais doucement mes lèvres sur les siennes.

Après lui avoir dis mes intentions, elle mit sa main sur ma main qui bloquait la porte et je sentis la chaleur grimper en moi. C'était vraiment un désir charnel fou qui prenait place dans mon corps et pourtant, ce n'était que physique. Elle détruit mon espoir du moment en disant qu'elle n'aimait pas les avants gouts, mais qu'elle était bien plus patiente par rapport au danger que cela pouvait procurer.

- Ahh....

* Mais quel con je suis! *

Dis-je déçu, mais elle me demanda une question pour me refaire lever la tête et je pouvais maintenant lui prouver ma valeur. D'une autre manière, mais au moins, c'était mieux que rien! Elle me demanda si je pensais vraiment être capable de l'amener dans la salle de surveillance sans que personne ne soit au courant, car elle s'inquiétait pour ma carrière. Elle ne voulait pas m'attirer des problèmes, mais elle ne sait pas qu'elle a affaire à un excellent agent de sécurité de Québec ?

Avant que je ne puisse lui répondre, je la senti s'approcher de moi et elle déposa ses lèvres sur les miennes. Aussitôt, je fus sous le charme physique de la chaleur de ce baiser. J'avais tellement envie d'elle à présent que je mis mes mains dans son dos et je la serra contre moi doucement. Rien de plus pour la provoquer ou l'emmener sur un lit, je voulais la respecter vue qu'elle avait dit que les avants-gouts n'était pas pour le moment. Toutefois, ne venait-elle pas d'enfreindre son principe ?

- Je suis un excellent agent de sécurité. Je serai devant votre porte ce soir, à minuit. Soyez prête. Je vous ferai faire un tour dans la salle de surveillance.

Je souris. J'adorais risquer autant et en même temps, c'était pour une bonne cause, satisfaire une cliente. Néanmoins, j'aurais pu le faire d'une autre manière plutôt physique que informelle. Je resta dans ma chambre et je me demandais si elle ne voulait pas plus qu'un baiser.

Déception? Oui, surement ca que je pouvais voir dans son visage. Mais j’aimais m’amuser et prendre du plaisir, mais ce n’était pas pour autant que j’étais une fille facile. Je ne m’amusais qu’avec des gens qui me plaisaient. La plupart du temps s’étaient des collègues de travail… Si on pouvait vraiment parler de collègues, car c’était plus des amis qu’autre chose. Lorsque je l’avais embrassé il avait mit ses mains dans mon dos et m’avait poussé légèrement vers lui. Oh oui, il avait envie d’aller plus loin qu’un simple baiser. Et moi aussi… Mais pas ici. J’avais une autre idée derrière la tête. Finalement il me dit qu’il était un excellent d’agent, je lui souris doucement.

-Et bien c’est ce qu’on verra…. Vous n’avez qu’à me le prouver.

Un petit sourire apparaît sur mes lèvres. Je savais que des mots pareils pouvaient augmenter la prestation d’un homme. Et oui, les hommes et leur fierté… C’était tout un truc et mieux fallait savoir jouer dessus. Minuit ? l’heure des fantômes… Assez étrange qu’il choisit cette heure là.

-Parfait, je serais prête…. Vous permettez que je rejoigne ma chambre à présent ? Ou vous voulez encore me dire quelque chose ?

J’avais continué à le vouvoyer et il avait fait de même. Et d’une certaine manière cela augmentait un peu le mystère. De plus que je ne savais pas son prénom. J’avais bien sure envie d’aller plus loin qu’un baiser. Mais je m’étais fixé un but. Et ce but se trouvait dans la salle de surveillance et non ici. Et je ne voulais pas prendre le risque qu’il se dégonfle. Même si il ne semblait pas être le genre de personne à se dégonfler à la dernière minute, on ne savait jamais. Les gens pouvaient être parfois très imprévisibles. Tout comme ils pouvaient être très prévisibles. Pour l’instant j’avais classé Rivers dans les imprévisibles, car je ne le connaissais pas et puis parce qu’il était un agent de police et que je devais donc me méfier. Même si il allait se renseigner sur moi, il allait tomber sur des informations banales sur ma cousine et je savais qu’il y avait peu de photos de civils dans le répertoire de la police. Il fallait déjà être haut placé pour vraiment tomber sur une photo qui pourrait me trahir.

Elle me provoqua encore une fois en disant que je devais encore lui prouver que j'étais bel et bien un excellent agent de sécurité. Elle me fit un beau sourire et je décida de retirer mon opposition à la porte. Face à mon invitation, elle m'affirma qu'elle sera prête à l'heure et elle me demanda si elle ne pouvait pas rejoindre sa chambre à présent ou si j'avais autre chose à lui dire. Évidemment, je souris et je lui ouvris la porte par politesse.

- Je vous libère mademoiselle. N'oubliez pas ce soir, minuit et habillez-vous comme si vous alliez à un bal, ce sera mieux pour les caméras de surveillance... Puis-je vous raccompagner jusqu'à votre chambre ?

Je souris et lui pris la main en lui donnant un doux baiser amical sur sa main en question. J'avais très hâte à ce soir et j'étais quand même fier d'avoir su accepter le défi et d'avoir résister à la tentation qui fut, très forte je peux vous le dire. Je voulais la raccompagner parce qu'en plus, elle se trouvait dans un lieu interdit pour les inconnues, pour les clients. C'était réservé qu'aux employés et si elle était prise sur le fait, c'était risqué pour elle.

- C'est pour des mesures de sécurité vous que vous n'avez pas réellement le droit d'être ici. C'est réservé aux personnels et aux employés de Hill House, et non aux clientes, même la plus séduisante.

Je la regarda dans les yeux, démontrant qu'elle me donnait très envie de vivre une soirée magique en sa compagnie ce soir. J'avais très hâte d'y être et de la voir dans sa robe de bal. Son corps me faisait si chaud...Bref, je la raccompagna jusqu'à sa chambre tout poliment et d'une manière professionnelle.

( On continue sur ce même sujet ? Répond en disant, il est minuit moins deux...exemple)

Je souris à sa remarque sur le fait qu’il me libérait. Lorsqu’il m’ouvrait la porte, il me disait de m’habiller comme ci j’allais à un bal. Je réfléchissais un court instant. Qu’est-ce que je pouvais bien mettre. Oh j’avais un peu de tout. Des choses très habillés qui font femme d’affaires très stricte jusqu’à des tenues que la plupart des gens n’oseraient même pas porter pour sortir. Mais pas moi. Je ne me gênais pour personne. Je faisais que ce dont j’avais envie. Même si ma vie était en grande partie qu’une grande mascarade.

-Je pense que je pourrais bien trouver quelque chose que ferais l’affaire.

Je lui souris. Puis il me prit la main et y déposait un court baiser. Ainsi il était un gentleman ? Faut avouer que j’étais assez surprise. Je ne pensais pas qu’il s’amusait à une telle galanterie. Comme quoi j’avais eu raison de ranger Rivers dans imprévisibles.

-Je ne vais pas dire non à un telle gentleman !

De plus que je n’étais pas très sure à retrouver mon chemin sans aucune difficulté, les lumières s’étaient peut-être rallumés, mais j’ignorais complètement ou je pouvais bien me retrouver. D’ailleurs c’était une bonne chose d’avoir accepté qu’il la raccompagne jusqu’à sa chambre. Car il lui disait qu’elle se trouvait dans un endroit ou l’accès était interdit. Intéressant à savoir. Suite à son compliment je souris.

-Merci, mais je dois avouer que vous êtes bien trop sexy pour être un simple agent de sécurité. Ils devraient vous promouvez à un poste avec plus de classe.

Arrivé à ma chambre, j’ouvrais ma porte, mais n’entrait pas. Je savais pourtant qu’il n’y avait aucun risque, je cachais toujours très bien mes affaires ‘illégaux’. Mais je ne voulais pas l’inviter à rentrer. Pas maintenant. Peut-être plus tard. Mais pour l’instant je voulais continuer à jouer ce petit jeu. Je me tournais vers lui, l’offrant un petit clin d’œil tout en y ajoutant.

-A ce soir.

Puis je finis par ouvrir ma porte et de la refermer, jetant un dernier regard vers le jeune home. Puis la fermait et jetais mon sac à main. Je me regardais dans le miroir. Oui, alors que j’avais roulé plus que huit heures, cela ne se voyait pas du tout. Pourtant je devrais avoir un peu de sommeil. Pourquoi ne pas faire une petite sieste avant de me préparer pour minuit ? Et c’est ce que je fis. Me réveillant vers les environs de neuf heures, je finis par aller au restaurant pour manger quelque chose. Pas beaucoup car je n’avais pas vraiment faim, puis je m’apprêtais et attendit qu’il soit minuit. Je n’avais pas prit d’arme. Je ne savais pas si on allait devoir passer par des pièces sécurisés et puis lorsqu’on s’amuse il y a trop de chance qu’il tombe sur les armes. Alors je ne préfère pas porter quoi ce soit. Je n’avais pas peur. Je pouvais être mortelle même sans arme.

HJ : Oui on le continue ici.

_______________________8 heures plus tard!

Minuit moins cinq arriva enfin et j'étais assis dans la salle de surveillance où se trouvait bien des caméras et des écrans pour mieux voir et surveiller les gens du Hill House. Évidemment, vue la panne de courant antérieur, je devais être des plus vigilants pour ne pas que se reproduise une telle chose. Toutefois, ce serait une excellente idée... Pour passer icognito. Ce sera pour une prochaine fois. Costumé de mon uniforme de police, mon ami agent allait partir.

- Bonne soirée Clark, fais-attention aux fantômes.

Me dit-il en quittant la pièce.

- Prends soin de toi mec !

Je me retrouvais maintenant seul et en plein contrôle de la sécurité du manoir. Je souriais et regarda ma montre. Minuit moins quatre. Je devais me dépêcher pour rejoindre la belle devant sa porte de chambre. Lorsque je le vis quitter le Hill House par la caméra, je m'empressai de sortir et de me rendre devant la porte de la demoiselle en question. Minuit moins une, devais-je cogner ou attendre qu'elle ouvre la porte ? Ce serait mieux si je ne cognais pas pour faire du bruit dans tout le corridor de l'hôtel. J'aurais aussi pu faire illuminer le bas de sa chambre, mais la lumière aurait peut-être été trop forte et aurait pu réveiller d'autre individus. Étais-je rendu maniaque de la sécurité ? Peut-être bien!
Minuit arriva. Rien. Elle n'ouvrait pas la porte. Devais-je l'ouvrir ? Non, je devais respecter son intimité et je patientais énormément. Mon désir était immense et mon coeur battait à tout rompre. J'avais une envie de risque et de défi ce soir! Si je ne lui faisais pas l'amour ce soir, je m'en voudrais toute ma vie d'avoir raté mon occasion !!

* Allez...Sortez mademoiselle Yulia! *

Je resta planqué là, patientant.
Je patientais avec rage dans mon coeur

« Les gens ne verront pas toujours ce que tu es. Ils s’arrêtent à un visage, à une parole, à une façon de se présenter ou alors à la manière dont tu vis et t’habilles. La surface qu’ils effleurent leurs suffise, car te connaître réellement serait prendre trop de temps. Ainsi, ils préfèrent changer, passer à autre chose, qu’essayer de découvrir les trésors que tu peux receler. »

Montrer les trésors que j’avais en moi. Je doutais déjà d’en avoir, et quand à ma personnalité, ce n’était déjà pas une chose que j’avais particulièrement envie de faire briller quand les gens, à mes yeux, ne le méritaient pas. Ils n’étaient donc pas les seuls en tort puisque je ne faisais aucun effort pour être découvert. Je me laissais tomber sur mon lit, fixant le plafond. Quoi ? Ce lieu était vraiment hanté ? Oui… et moi j’étais Barbie au pays des fantômes ! Je finis par me relever, mettant mes talons noires, que j’adorais tant, puis mettait le sac, remplit de mes habits en dessous de mon lit. Le deuxième petit sac, qui contenait une grande partie de mon argent et quelques de mes armes, j’ouvrais le coffre fort dans la chambre et l’y mettait. Je sortais un simple Beretta 92 de mon sac à main et l’examinais. Mon petit bébé. Je le caressais doucement avant de le ranger à sa place, c'est-à-dire dans la table de nuit. Plus tôt dans la journée je mettais rendu au centre commercial et je m’étais acheté un nouveau téléphone portable ainsi qu’une nouvelle carte SIM. Et oui, je ne voulais pas que la police arrive à me tracer à cause de mon ancien portable. D’ailleurs je l’avais jeté dans une poubelle entre la Suisse et l’Autriche. Pas besoin de répertorier en quelconque nom. D’ailleurs c’était trop risqué, alors que je composais le numéro de mon frère, j’hésitais. Et si on l’avait attrapé ? Mais si je ne restais pas plus qu’une minute, ils n’arriveraient pas à me tracer. Je poussais sur ‘appeler’ et attendit. Malheureusement ce n’était pas la voix de mon frère que j’entendis mais son répondeur automatique. Je soupirais avant de dire en russe.

-Aleksandr ? C’est moi…. J’essayerai de te recontacter dans quelques jours. J’espère que tu vas bien.

Puis je coupais mon portable. Il y avait beaucoup de chance, qu’il avait fait comme moi. Jeté son portable et prit un autre. Mais alors, comment est-ce que je pourrais le retrouver ? Savoir si il s’était fait prendre ou pas ? Je soupirais et fermait un court instant les yeux. Me voila donc dans un pays ou je ne connaissais même pas la langue. Heureusement que je connaissais bien mon anglais. Je posais ma tête dans mes mains. Comment est-ce que j’allais pouvoir savoir si il avait été attrapé ou pas… Mon réveil indiquait minuit une… Je me relevais et me demandait si il se trouvait devant ma porte ou pas. Je marchais vers la porte et hésitait. Et si je n’ouvrais pas ? Si je disais que je m’étais endormi ? Et puis pourquoi pas ? J’avais commencé ce petit jeu, et des que je commence quelque chose, j’avais la réputation de le terminer. De quoi est-ce que j’avais peur ? De m’y perdre ? Dans mon propre jeu ? Mais non ! Impossible… non ? Je finis par ouvrir la porte et voila… il était là devant moi. Je lui souris. Encore une fois je n’allais pas l’inviter à l’entrer. Pas encore.. Trop tôt.

-Bonsoir.

Je patientais réellement depuis une minute et je me demandais qu'est-ce qui la retardait autant. Je ne devais pas être parti aussi longtemps de la salle de surveillance et je commençais à me demander si elle n'avait pas fait express pour avoir le droit chemin vers la pièce que je devais surveiller. Venais-je de me faire avoir ? pourtant, elle était si gentille tout à l'heure et elle ne voulait que jouer un jeu avec moi, elle m'avait même demander de relever un défi très risqué! Soudain, la porte s'ouvrit et je me retourna pour la voir. Elle portait de quoi de très jolie et je souris en la voyant. Elle était resplendissante et elle me dit un bonsoir sur un ton neutre. Que c'était-il passé depuis notre dernière rencontre ? Elle ne semblait plus très motivé à notre soirée de jeu.

- Bonsoir, suivez-moi et soyons discrets.

Je lui pris alors la main et je l'entraina dans l'hôtel en silence. Nous ne voulions pas faire trop de bruit au risque de se faire prendre quand soudain, j'arriva dans le hall d'entrée et je vis que la porte de l'hôtel était grande ouverte. Qui était entrée durant mon absence ? Je fis semblant de rien et j'alla la refermer aussitôt et la barra. Je souris à Yulia et l'emmena jusque dans la fameuse salle de surveillance où se trouvait toutes les caméras.

- Nous voilà comme je vous l'avais promis.

Et je pris place sur ma chaise de travail en regardant les caméras et en regardant aussi de temps en temps le corps céleste de la belle russe qui était venue avec moi ce soir, défiant les lois et les règlements de l'hôtel. Hill House était rempli de surprises!

* Je l'embrasse maintenant ? *

- J'ai relevé mon défi.

Moins motivé? Peut-être à cause de mon frère. Cela m’énervait de ne pas avoir de ses nouvelles. Surtout qu’en Allemagne je n’avais aucun contact que pourrait me donner des renseignements sur ce qui se passait en Russie. C’était d’ailleurs pour cela que j’avais choisit de venir ici. Aucun lien qu’on pourrait trouver qui ne pourrait m’amener ici. Non j’avais choisit un endroit ou je n’avais pas de contact, ou je ne maitrisais pas la langue et ou je n’avais jamais mit les pieds au paravent. On n’allait jamais me trouver ici. Le seul problème c’est que je n’avais pas d’ouverture pour savoir ce qui se passait dans mon pays ! Et ca m’énervait ! Mais cela allait très vite passer. J’allais bientôt oublier mon frère et passer une soirée intéressante… plutôt une nuit. Je le suivais sans rien dire, mémorisant chaque petit détaille, l’accès, les cameras etc. Pas que cela m’allait être très utile, mais on ne savait jamais. Je n’avais pas l’intention de me rendre dans la salle de surveillance. Mais on ne sait jamais, ca pouvait être très utile d’effacer certains contenus, ou simplement de savoir ou était placés les cameras. Et ce pauvre Rivers qui ne se doutait de rien. Je lui souris lorsqu’il lui dit avoir accomplit son défi… C’est vrai. Marchant dans la salle, j’examinais les cameras, tout en lui demandant.

-Oui, c’est vrai… mais est-ce qu’on risque de nous faire prendre ou vous ne travaillez jamais en équipe ici ?

Non seulement cela me permettais d’en savoir un peu plus sur son travail, mais ainsi je savais également si je devais m’attendre à qu’on nous surprenne ou pas. Je me dis qu’il était assez intelligent pour ne pas prendre trop de risque, surtout si il tenait à son métier. Mais on ne sait jamais. J’avais mémorisé l’emplacement de la plupart des cameras, et finit par me retourner vers le jeune homme. Et si on s’amusait un peu ? Après tout l’idée de le faire avec un agent de police était excitante et dangereux en même temps. Et dans une salle de surveillance ? Oh oui, cela me plaisait beaucoup. Je me tournais vers lui. La robe de cocktail avait pour atout de très bien montrés mes formes généreuses et j’avais capté à plusieurs reprises son regard.

-Alors monsieur Rivers… Vous êtes célibataire ? Ou vous avez quelqu’un dans votre vie ?

A vrai dire cela m’intéressait peu. Les hommes étaient loin d’être des créatures parfaits et même si il avait une fiancée ou même une petite amie, cela n’aurait rien changé pour moi. Ce n’était pas comme je devais mettre toute en œuvre pour le séduire, c’était arrivé naturellement.

-Vu que vous avez réussit votre défi, j’imagine que vous pouvez choisir un prix de récompense. Qu’est-ce qui vous ferait plaisir ?

Arriver dans la salle, je la regardais bien faire. Elle examinait les lieux comme si c'était une mission...Je n'étais pas si dupe, pas si stupide que ça. J'étais quand même un gardien de sécurité, un agent de sécurité, un futur vrai policier et au mieux, un super-héros, une légende ! Enfin, elle me demanda si nous avions des risques de nous faire prendre ou si je ne travaillais seulement que solitaire. Je souris et je ne pouvais bel et bien lui mentir sans être un menteur. Je regarda son corps sublime et je me dis que je pouvais bien lui dire que nous pouvions être en sécurité ici sans problème, surtout la nuit. Un petit mensonge, car il y avait toujours un autre agent qui venait le soir à quelques reprises, mais souvent avec des intervalles de 2 à 3 heures entre chaque service.

- Non, ne t'inquiètes pas m. Je travaille en solitaire la nuit.

Puis, elle me parla d'une manière un peu provocatrice, voir aguichante. Elle semblait vouloir carrément que captiver et devenir le centre d'intérêt à mes yeux. Encore une fois, même si cette Yulia était charmante et terriblement enviante, je devais rester raisonnable. Toutefois, pourquoi pas ne pas profiter du moment sympathique. Il faut dire que j'en avais...envie aussi! Elle me demanda si j'étais célibataire et vue que j'avais réussi , je devais choisir un prix de récompense qui me ferait plaisir.

- Je suis célibataire en effet et à vrai dire... Vous faire plaisir ce soir me ferais plaisir. Vous comprenez mademoiselle Yulia.

Je me leva et aussitôt, je l'embrassa avec fougue sur ses lèvres et je lui mis mes mains dans le cou pour approfondir le baiser. C'était enfin arrivé, le moment où nous allions aller plus qu'à un simple baiser. Je la dirigea vers une table de la salle de surveillance et je la déposa sur celle-ci, en l'embrassant sur les lèvres, dans le cou et près de la poitrine.

- Hummm je vous veux...

Ils ne travaillaient pas en équipe ? Etrange… Mais même si ca aurait été le cas, il y avait toujours des moyens à duper les gardiens. Après tout, j’avais fait faire des tours aux policiers depuis tellement des années dans les rues de Moscou, que pour la diversion je connais plus qu’une manière. J’avais mémorisé l’emplacement de toutes les cameras. Pourtant cela n’allait surement jamais me servir, mais j’aimais contrôler chaque situation, que ce soit professionnelle ou privé. J’étais assez dominante, j’avais apprit à me débrouiller, et ayant eu quatre frères, dont un par lesquelles j’avais presque été éduqué, vu que je le suivais partout, j’avais vite apprit à dire mon avis et à me montrer dominante. Si je n’avais pas eu ce trait de caractère je ne serais surement pas arrivé aussi loin que j’étais aujourd’hui. Peut-être que je travaillerais comme caissière quelque part, essayer de pouvoir payer le loyer à temps. Oui… Un avenir que j’avais du mal à me voir faire. J’aimais les changements, l’adrénaline et le plaisir. Une vie tranquille ? Je n’y avais jamais vraiment pensé. Puis de toute manière, c’était quelque chose d’impossible. Il se disait célibataire… C’est bien ce que j’avais pensé, sinon il n’aurait pas rentré aussi facilement dans mes avances… Quoi que… est-ce que d’un côté ce ne fût pas lui qui avait commencé à faire des avances ? Puis il me dit qu’il voulait me faire plaisir. Je souris brièvement. Me faire plaisir ? Je doutais que quelqu’un sache vraiment ce qui pouvait me rendre heureuse. Peut-être est-ce que je ne le savais pas moi-même ? Fort probable. Certes on allait avoir un peu de plaisir. Mais ce n’était qu’une simple partie de jambes en l’air. Du moins c’est ce que je pensais. Qui l’aurait cru que j’allais tomber dans un piège, placé par Cupidon ?

-Je pense qu’on se comprend parfaitement, Monsieur Rivers.

Je regardais Rivers qui se levait et qui venait m’embrasser. Intérieurement je souris tout en répondant à son baiser par un autre. J’avais envie et j’avais besoin de me changer les idées et il n’y avait rien de mieux pour se changer les idées, si ? Je le laissais me conduire jusqu’à une table. Une salle de surveillance…Oui, ca changeait énormément des chambres à coucher. A sa dernière phrase, je souris. Il y en avait un qui avait vraiment envie. Puis à quoi bon mentir ? J’avais également envie.. J’adorais manipuler les gens, les poussant à faire des choses qu’ils n’étaient pas censés à faire. D’ailleurs si son supérieur savait ce qu’il était entrain de faire, c’est sure qu’il risquait d’avoir pas mal de problèmes. Sans parler qu’il lui a montré la salle de surveillance. Passant mes mains sous sa chemise, je caressais doucement sa peau avec mes ongles jusqu’à le faire frissonner de désir. L’embrassait doucement dans le cou, jusqu’à aller lui mordiller légèrement l’oreille.